COMPORTEMENT Petits et parfois gros mensonges font partie de notre quotidien à tous ! Mais mentons-nous de la même façon à tout âge ? Pour le savoir, des chercheurs1 ont recruté plus de 1000 personnes âgées de 6 à 77 ans alors qu’elles visitaient un centre scientifique. Ces personnes ont dû répondre à une série de questions de culture générale (par exemple, les cochons volent-ils ?) aussi vite que possible et de façon honnête ou malhonnête, selon la consigne qui leur était donnée. Voici l’hypothèse des chercheurs : un bon menteur pourrait mentir très rapidement, alors qu’un mauvais menteur mettrait du temps à donner une réponse malhonnête, voire donnerait une réponse honnête par réflexe. Qui sont donc les meilleurs menteurs ? La palme revient aux jeunes adultes qui seraient plus rapides et commettraient moins d’erreurs. Les moins bons menteurs seraient les tout jeunes enfants et les personnes de plus de 60 ans. De manière générale, on peut observer que la capacité à mentir s’améliore durant l’enfance, atteint un pic de maîtrise au début de l’âge adulte et diminue ensuite progressivement. La vérité sort-elle toujours de la bouche des enfants ? En tout cas, bien plus que de celle des jeunes adultes ! Valentine Vanootighem

1. « From junior to senior Pinocchio: A cross-sectional lifespan investigation of deception » de Debey, E. et collaborateurs, dans Acta Psychologica, 2015. 

À lire aussi  Le gaspillage alimentaire au centre des préoccupations D’EXKi