Une bonne méthode pour marquer les esprits nous vient tout droit d’une étude franco-italienne. Les chercheurs ont présenté à 30 personnes une série de photographies sur lesquelles apparaissait un visage inconnu. Ce visage tantôt souriant, tantôt craintif était présenté dans le contexte d’une scène heureuse (une fête) ou suscitant de la peur (un accident). La tâche des participants à ce stade était simplement d’indiquer pour chaque photographie si le visage et la scène étaient émotionnellement concordants. Venait ensuite un simple test de mémoire dans lequel différents visages étaient présentés aux participants qui devaient indiquer si oui ou non ce visage venait d’être présenté. Verdict : les visages heureux ont été mieux reconnus que les visages effrayés, mais seulement lorsqu’ils ont été présentés avec une scène heureuse, c’est à dire avec une émotion similaire. La mémoire des visages craintifs n’était en revanche pas influencée par la correspondance émotionnelle de la scène présentée. Le mot d’ordre de votre prochaine sortie : CHEESE !
« You are that smiling guy I met at the party! Socially positive signals foster memory for identities and contexts » de S. Righi et collaborateurs, dans Acta Psychologica, 2015.