Il y a des jours comme ça où on se lève du mauvais pied et durant cette interminable journée, rien ne pourra y changer ! Une chercheuse anglaise s’est récemment demandée à quel point ces mauvaises journées affectaient nos performances intellectuelles.
Par Valentine Vanootighem
Elle a pour cela recruté 98 adultes à qui elle a administré une série de tests durant 5 jours consécutifs (1 version distincte utilisée chaque jour)*. Un test concernait la mémoire à court terme (se souvenir de listes de mots et de nombres) ; un autre la vitesse de traitement (comparer aussi vite que possible si des séries de chiffres étaient identiques) ; et un dernier le calcul mental. Chaque jour, l’humeur des participants était mesurée avant d’effectuer les tests. À la grande surprise de la chercheuse, malgré une grande variabilité des performances et de l’humeur des participants durant l’étude, aucun lien n’a été mis en évidence entre l’humeur des participants et leurs performances aux tests. La prochaine fois que vous vivrez une telle journée, soyez patients et dites-vous qu’au moins, cela ne gâchera pas votre journée de travail ! V.V.
* « Is day-to-day variability in cognitive function coupled with day-to-day variability in affect? » de S. von Stumm, S. dans Intelligence, 2016.
