Je travaille depuis 4 mois chez Phinest, une société qui existe depuis 3 ans et qui emploie une trentaine de personnes. J’ai démarré peu de temps après mon engagement une mission dans une banque où mon rôle est d’accompagner jusqu’en octobre 2016 l’implémentation d’un nouveau projet informatique.Sophie Mayence, consultante en management chez Phinest

Pour suivre le bon déroulement de ce projet, je suis en contact avec divers pôles de gestion : ressources humaines, budget, planning,… En tant que junior, je côtoie donc des personnes de tranches d’âges très variées qui exercent des fonctions très différentes et occupent des postes de responsabilité plus ou moins importants. Et je suis impressionnée par le respect que toutes et tous me témoignent. Bien que travaillant dans une grande structure, je n’ai jamais été considérée comme incompétente. On me donne ma chance et on me considère comme une collaboratrice à part entière. Et on tient compte de mon avis. J’ai bien sûr dû apprendre mon métier et maîtriser plusieurs outils de gestion, mais au bout d’un mois j’aidais déjà les project managers dans leur travail. Le milieu bancaire fait appel à beaucoup de consultants, environ 80 personnes travaillent sur ce projet et plus de la moitié, comme moi, sont des externes. Indépendants, consultants en technologie,…, les échanges sont donc à la fois des échanges entre générations et des échanges de compétences. Globalement, je vis cette expérience de travail comme très positive. Même s’il m’arrive de réaliser des tâches moins stimulantes, comme prendre des notes de réunions par exemple, je me sens impliquée et valorisée. Je dispose de beaucoup de liberté tout en étant consciente, comme les autres collègues de mon âge, des codes implicites qu’il faut respecter dans une société qui comporte beaucoup d’échelons hiérarchiques. Mais, comme tout le monde se tutoie, cela diminue déjà les barrières. Dernier élément qui favorise encore mon insertion en tant que jeune, Phinest propose régulièrement des partages de connaissances, pour créer des liens entre ses consutants souvent 

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dispersés sur diverses missions. Par Christiane Thiry