Et vous, quel « CO » choisissez-vous ?

Depuis le mois de mars, un «CO» majuscule a fait irruption dans nos vies sans nous demander de permission. Et oui : le fameux COvid.

Dans un tel climat de crise et de choc, certains ont fait le choix de mettre l’accent sur d’autres « CO » celui de la COllaboration, ou de la COopération, voire de la COmpassion. Nombreux sont les exemples de personnes qui ont montré de petits actes de gentillesse dans leur quotidien : faire les courses pour des personnes à risques, applaudir pour soutenir énergétiquement des métiers à nouveau reconnus comme essentiels, mettre un petit « merci » à l’attention des éboueurs sur son sac poubelle, poster des dessins aux fenêtres de la maison de repos, appeler un collègue isolé, préparer à manger pour le voisin débordé par le télétravail et ses 3 enfants, partager sur internet ses talents musicaux ou humoristiques pour égayer les journées d’internautes inconnus, déposer un bouquet de fleurs sur le palier de la vieille dame du 3e,… Et la coopération s’est aussi accrue : entre voisins, ou avec les commerçants locaux, ou pour soutenir les restaurateurs en difficulté…

La sociologie des catastrophes l’a en fait étudié depuis longtemps : en période de crise aiguë et de grand danger, les gens s’aident et se soutiennent, même entre inconnus. Même si une minorité pourrait rester dans l’égocentrisme, voire chercher à tirer un parti personnel de la crise, l’entraide et l’altruisme sont les comportements le plus observés en cas de grands chocs comme des cataclysmes naturels, des attentats ou… des pandémies.
Malheureusement, une fois les grands chocs passés, beaucoup de personnes reviennent à des comportements individualistes et se tournent vers d’autres « CO » : COncurrence et COmpétition. Et on le voit dans nos quartiers aujourd’hui : les beaux élans solidaires ne sont plus légion.
Les mêmes études sociologiques ont montré que seules les communautés, où l’entraide et la coopération sont des valeurs de toujours, continuent les comportements de collaboration dans la durée au-delà du choc – et ainsi se remettent plus vite des impacts à long terme d’une crise.

Or chez nous, ce qui a été valorisé ces dernières décennies, c’est la performance plutôt que le ‘prendre soin’, le succès personnel plutôt que le service à la communauté. Ceux qui s’attachent à vivre leurs valeurs de partage, d’entraide, d’altruisme, de compassion, leur élan naturel de coopération, sont moqués. Traités de doux rêveurs, ou de ‘pigeons’ de service.
Cependant l’être humain est une espèce fondamentalement coopérative plutôt que compétitive. Nous sommes heureux d’aider, même sans recevoir de retour immédiat, car c’est dans la nature de notre espèce.
Et c’est toute une mouvance qui veut réhabiliter cet instinct humain primaire dans notre société. Lâcher les clichés erronés de la ‘loi de jungle’ et de ‘la survie des plus forts’ pour revenir à des visions plus nuancées et complètes. La coopération est une loi naturelle tout autant que la prédation. Et Darwin ne nous a pas parlé de la survie des plus forts, mais bien des plus aptes. Apte à vaincre OU apte à collaborer ! Et les deux forces sont présentes dans la nature, à parts égales.
Il y a donc là un choix à poser pour chacun d’entre nous : quel est le chemin que je prends ? Quel est le « CO » que je choisis ?

Fabienne Doyen
Coach ontologique, formatrice et superviseur, au BAO Elan Vital Coaching & Mentoring Institute
www.bao-elanvital.be

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