Rencontre avec Stéphane Bairin, le médium

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Stéphane Bairin, Liégeois de 42 ans, raconte son chemin de vie en tant que médium, tarologue et parapsychologue. Avec douceur et empathie, il ne tente pas de convaincre mais d’expliquer son parcours. Ce qui frappe en visitant son site internet, ce sont les nombreux témoignages de reconnaissance et les photos de bouquets de fleurs que Stéphane a reçus en guise de remerciements.

Qui êtes-vous Stéphane Bairin ?

« Je suis aide-soignant de formation. J’ai effectué mes premiers stages au service de neurologie, puis de pédiatrie à l’Hôpital de la Citadelle à Liège. J’ai été, par la suite, brancardier et garde-malade. J’ai choisi ce métier car j’aime fondamentalement être proche des gens, à leur contact et les soutenir. C’est une priorité pour moi. »

Quand avez-vous cessé votre profession d’aide-soignant pour devenir médium ?

« La médiumnité est un don de naissance. Je n’ai pas décidé un matin en me réveillant que j’allais exercer cette activité à plein temps dans ma vie. J’adorais mon métier d’aide-soignant mais j’ai été victime d’un accident de la circulation. Une voiture m’a percuté un matin alors que je marchais dans la rue. Les médecins m’ont annoncé que je ne pourrais plus exercer mon métier car j’étais dans l’incapacité de supporter de lourdes charges. À partir de ce moment-là, j’ai décidé de me consacrer à 100% à la voyance. »

Comment vit-on le don de médiumnité ?

« Comme vous le savez, ce don est énormément décrié. Il y a beaucoup de charlatans et de voleurs parmi les personnes qui se disent médiums. Néanmoins, lorsqu’on possède ce don de naissance, la vie fait que plus on le fuit, plus on essaie de le taire, plus sa présence se fait ressentir. On ne peut pas échapper à cela et faire comme si de rien n’était. J’ai donc accepté d’utiliser mon don pour en faire ma profession.»

Où exercez-vous ?

« Je travaille depuis mon domicile, au départ à Ans, puis désormais à Rocourt. C’est un endroit calme, propice à mon activité. Il arrive aussi que je consulte par téléphone. Autrefois, je faisais partie d’un réseau, de la « ligne de voyance ». Je crois que beaucoup de personnes appellent pour faire part de leur souffrance et écouter une voix rassurante qui tente de les aiguiller au mieux. Mais encore une fois, je tiens à rappeler qu’il faut se méfier de certaines personnes qui se disent médiums. J’exerce aussi bénévolement par le biais de la radio. Depuis presque trois mois, tous les deuxièmes vendredis du mois, je reçois des appels des auditeurs de la radio locale, « Ourthe Amblève ». Mon objectif est de pouvoir montrer aux gens ce qu’est la médiumnité et qu’ils puissent poser les questions qui les taraudent en direct. De cette manière, je tiens aussi à montrer qu’il n’y a pas de  « tricheries » dans ce que je suis, ni dans ce que je dis.

Avez-vous une spécialité, quelles sont vos formations ?

« J’ai suivi plusieurs formations : d’une part, le tarot de Marseille – je désirais me former aux cartes – et d’autre part, en parapsychologie, qui est une discipline scientifique qui étudie le paranormal. Ce cours à distance d’un an a été très instructif. Il m’a aidé à la compréhension de plusieurs pathologies. La psychologie est très importante dans mon métier. D’ailleurs, l’année prochaine, je vais poursuivre les formations en suivant également un cours d’un an en psychologie clinique. Cette formation ne me permettra pas d’être psychologue bien entendu mais elle me donnera certains outils nécessaires à mon activité ».

Vous arrive-t-il d’être confronté à des gens qui ont besoin davantage d’un soutien psychologique plutôt que des dons de voyance ?

« Je dois vous avouer que je suis souvent le dernier recours de certaines personnes qui sont dans un grand désespoir. Un médium n’est ni médecin, ni psychologue, ni avocat. Lorsque je sens que la personne que je rencontre a besoin d’un contact avec l’un de ces corps de métier, je les dirige volontairement vers l’une de ces professions. Je connais d’ailleurs plusieurs psychologues dans la région dans laquelle je travaille et je donne bien volontiers leurs coordonnées lorsque je sens que c’est ce dont la personne a besoin. Mon vœu est d’aider les gens et non pas de profiter d’eux ou de leurs faiblesses passagères.

Quelle est l’anecdote dont vous pouvez nous parler qui vous a le plus marqué ?  

Il y a quelques temps, en mai 2018, j’étais l’invité d’une radio locale liégeoise pour faire des prédictions. J’ai eu plusieurs flashs et des visions de polices, de lumière, de cris, d’horreur. L’animateur n’a pas pris cela au sérieux et deux semaines plus tard, nous avons connu le drame à Liège avec les policiers. Moi-même, je ne suis pas préparé à ce genre de situations. Je ne savais pas comment réagir et j’ai eu beaucoup de mal à m’en remettre.

Quels sont vos projets pour l’avenir ?

« Je poursuis mes consultations de mon domicile mais également par téléphone. Puis, ce que je souhaite c’est de pouvoir faire plus d’émissions radio et de télévision en Belgique et en France. Il y a quelques années, grâce à l’émission « Astro Voyance » sur AB3 et AB4, j’ai pu, aux côtés de Marlène, directrice du casting et de l’émission, répondre aux gens en direct. C’est une façon de travailler que j’apprécie. C’est une manière de répandre le mot qu’il existe une vraie médiumnité, bienveillante et sans tricherie. J’aimerais aussi pouvoir écrire aux gens de manière régulière, je trouve cela dommage que de nombreux magazines aient retiré de leurs pages les courriers aux médiums. A bon entendeur à nos amis lecteurs !»

www.stephane-voyance.be
Pour toute demande de rendez-vous : 0492 2020 21
Cet article a été réalisé en étroite collaboration avec Stéphane Bairin

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