« Nos batailles », c’est le deuxième long-métrage de Guillaume Senez. Une histoire touchante qui raconte la bataille d’un père qui doit concilier vie de famille et obligations professionnelles suite à sa récente situation de père célibataire.
C’est une histoire qui pourrait arriver à n’importe qui : du jour au lendemain, notre partenaire s’en va et on se retrouve seul avec les enfants. Il faut alors apprendre à vivre autrement pour que tout le monde s’y retrouve. Pour que personne ne se sente abandonné… Tout cela en ne négligeant pas notre vie professionnelle. C’est précisément ce que raconte « Nos batailles ».
« Quand je préparais mon premier long-métrage Keeper, je me suis séparé de la mère de mes enfants. J’ai appris, comme Olivier (Romain Duris) dans le film, à vivre seul avec eux, à les regarder, à les entendre et à les comprendre. Ce fût une période fondatrice pour moi, en tant qu’homme mais aussi en tant que cinéaste. » explique Guillaume Senez, réalisateur du film. C’est ainsi que lui est venu l’idée de ce scénario où, pour changer, c’est l’homme qui se fait plaquer. C’est la femme qui décide de tout abandonner et partir, en laissant ses enfants. Le réalisateur souhaite par là montrer la liberté de la femme de s’en aller, parce qu’elle ne trouvait plus sa place dans cette maison ou dans sa vie.
« Nos batailles » a été sélectionné à la Semaine de la Critique de Cannes 2018. Les acteurs sont excellents et gèrent les dialogues d’une belle façon, sachant que ceux-ci ne leur ont pas été donnés à l’avance. Ils ont en effet été construits en improvisant et en les retravaillant ensemble avec le réalisateur par après. Une technique unique, qui permet de laisser cette part de vérité dans le cinéma : le fait que les personnages cherchent parfois leurs mots, que les dialogues se chevauchent… Autre particularité, le film ne contient pas de musique, sauf au moment où deux personnes dansent ensemble. Cela amène encore plus de réalité au récit et nous plonge dans l’histoire.
Un film touchant plein de vérité à découvrir sans plus attendre dès le 3 octobre.
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Cet article a été réalisé en étroite collaboration avec Cinéart.
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