Que se passe-t-il quand une réalisatrice de documentaire se laisse dangereusement emporter dans le tourbillon des mises en scène de son personnage ?
Entre le filmeur et le filmé, qui manipule qui?
Sarah est une femme engagée, aux vies multiples: psychologue, strip-teaseuse, réalisatrice et maman confrontée très jeune au handicap de son enfant. C’est une femme douce et entière qui filme avec passion ce qui la touche dans son quotidien. Son univers est très personnel, doux et fort à la fois.
(Elle a réalisé précédemment plusieurs documentaires : En cas de dépressurisation, le complexe du Kangourou, Ne dites pas à ma mère…)
Son nouveau documentaire est d’abord l’histoire d’une rencontre avec Andrii Fedosov, jeune ukrainien touché par l’épilepsie, la même maladie que son fils. Andrii se bat pour le traitement des malades dans son pays. Il est également homosexuel, ce qui en Ukraine est un statut très difficile.
La réalisatrice va suivre ce défenseur des droits de l’homme qui décide de fuir l’Ukraine pour se protéger. Il sera accueilli en Alsace en tant que demandeur d’asile. Après de multiples rebondissements, il va disparaître… ce qui va réellement poser question, tant à la réalisatrice qu’aux associations qui l’ont hébergé. Sarah Moon Howe va mener l’enquête et se questionner sur le lien à son travail, son personnage et sa place en tant que femme réalisatrice. Quel rôle a-t-elle joué?
Le film est original, percutant, émouvant …
SORTIE SALLE: 18 OCTOBRE
Sélectionné au Festival International du Film Francophone 2017 de Namur
