Se préparer au pire, c’est humain !

Avez-vous déjà remarqué cette tendance que nous avons à envisager le pire à mesure qu’une échéance stressante, comme le résultat d’un examen ou d’un bilan de santé, se rapproche ? On sait que cette tendance est plus marquée lorsqu’il s’agit d’un événement important ou lorsqu’il a une forte signification personnelle. Mais est-ce le cas pour tout le monde ?

par Valentine Vanootighem, chercheuse en psychologie à L’Université de Liège

Une série d’études américaines a investigué cette question en examinant s’il existait des différences entre pessimistes et optimistes dans l’adoption de ce type de comportement. Dans une de ces études, des étudiants en droit ont tout d’abord rempli des questionnaires destinés à établir leur niveau d’optimisme ainsi que leur tendance à se préparer au pire. Ils ont ensuite dû prédire leur performance à un examen du barreau un mois et un jour avant l’annonce des résultats. Les chercheurs ont constaté que, même si les optimistes avaient des attentes plus élevées dans l’ensemble, leur tendance à envisager le pire égalait celle des pessimistes. À en croire cette étude, avoir des pensées plutôt négatives à l’approche d’une nouvelle n’est pas l’apanage des pessimistes !

« Even optimists get the blues: Interindividual consistency in the tendency to brace for the worst » de K. Sweeny et A. Falkenstein dans Journal of Personality, 2016. 

 

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