Réparer les vivants ou le don d’organes

Tout commence au petit jour dans une mer déchaînée avec trois jeunes surfeurs. Quelques heures plus tard, sur le chemin du retour, c’est l’accident. Désormais suspendue aux machines dans un hôpital du Havre, la vie de Simon n’est plus qu’un leurre. Au même moment, à Paris, une femme attend la greffe providentielle qui pourra prolonger sa vie… Réparer les vivants, adaptation au cinéma du roman de Maylis de Kerangal réalisée par Katell Quillévéré, raconte via l’histoire d’un don d’organe comment une vie peut être fauchée et, en même temps, comment la pulsion de vie peut être plus forte et comment s’organise cette chaîne pour prolonger une vie. « La mort génère de la rencontre, la vie circule en permanence et partout, à l’image du coeur qui alimente le corps avec le sang », commente la réalisatrice. (…) « La question de la juste distance à l’émotion était fondamentale. Je devais accompagner le spectateur tout en gardant la pudeur qui lui permette de vivre lui-même sa propre émotion. (…) Et puis montrer une telle opération permet d’avoir une vision totale de cet organe complexe qu’est le coeur. (…) Il était fondamental d’oser le regarder et de suivre ses transports, à tous les sens du terme. Où commence la vie ? Où s’arrête-t-elle ? Un coeur s’arrête de battre pour prolonger la vie d’un autre… c’est un grand voyage, pendant lequel l’individu reconnaît son appartenance à une chaîne, à un ‘Tout’. Il est relié. » C.T.

Avec Tahar Rahim, Emmanuelle Seigner, Anne Dorval, Bouli Lanners, Dominique Blanc,… Réalisation Katell Quillévéré. Scénario et dialogues Katell Quillévéré et Gilles Taurand.

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