Puiser dans la rivière self-care pour se régénérer

Par Daniëlle De Wilde

Institut BAO Élan Vital, autrice de “ Inspirons! Sagesses ancestrales et initiations au service du coaching régénératif”, formatrice au sein du trajet Explorer (Développement personnel & Coaching : elanvital.be/explorer).

 « L’amour est une rivière : si tu plonges tu te noies, et si tu fais le détour tu meurs de soif. »

Proverbe sénégalais

Et si, pour maintenir la santé physique, émotionnelle, mentale et spirituelle, nous élevions le repos au rang de discipline artistique ? « Le travail c’est la santé, rien faire c’est la conserver. » Un adage à cultiver sans modération. Cesser de répondre illico à tous les stimuli permettrait de faire silence en soi pour enfin écouter les murmures de l’âme. Mais il faut courage, amour de soi, des autres, audace et intransigeance pour se forger des plages d’énergie restaurative.

Partir ailleurs ?

Oui, mais les horizons exotiques n’ont de sens que si on s’autorise aussi ce voyage intérieur pour détecter nos vraies sources d’énergie. L’épuisement a de multiples facettes, le repos aussi. Les bons conseils donnés à qui semble s’épuiser se réduisent souvent au « repose-toi ! ». Seulement, le repos physique n’est pas l’unique antidote pour éviter le burn-out. Pour se régénérer pleinement, identifions d’abord les fatigues qui entravent l’énergie et bloquent le flow. La fatigue corporelle appelle le repos physique : souffler, yoga, sieste, contempler, méditer. La nervosité, les ruminations appellent le repos mental. Pour calmer la confusion, « dé-hâtons-nous », trions nos ressources et osons demander de l’aide. Une déconnexion radicale des écrans, une remise en question des idées reçues, un coaching, les longues promenades et l’écriture contribueront à prendre le recul nécessaire. Être toujours serviable, gentil.le, empathique, se laisser vampiriser : stop! Place au repos émotionnel : exprimer ses limites, communiquer ouvertement, partager ses espoirs dans un cercle régénératif bienveillant, chanter sont l’antidote quand on est fatigué.e d’être trop ‘au service de’. Même les personnes les plus extraverties se retrouvent trop entourées. Le respect de son rythme propre exige le repos social. Se retirer dans la solitude, ne fût-ce que quelques heures, recharge nos batteries de manière significative. Se couper consciemment du fracas du monde pour plonger dans notre calme intérieur via le repos sensoriel libère des agressions des open spaces, des écrans, des meetings en digital. Fermer les yeux et écouter sa respiration garantit un moment de déconnexion minimale. Sous stress on régresse, sous les caresses de la sérénité on progresse : lire, échanger des idées, jardiner, coudre, dessiner, écrire, bricoler, danser entretiennent l’élan vital collectif. Le repos créatif est incontournable : faire plus de ces activités sans détente de l’esprit tue notre besoin d’inventer.

Parmi les sept formes de repos que préconise la Dr Dalton-Smith, le repos spirituel n’est pas omis. Se reconnecter à la lumière des étoiles qui rappelle notre propre nature rend solidaire plutôt que solitaire. Un sentiment d’appartenance à ce monde plus grand qui incite à construire des ponts les uns vers les autres remplace le manque de sens. Nous cessons de nous sentir séparés et générons ensemble les ‘vibes’ du ‘bon karma’ via des actions bénévoles désintéressées. Nous sortons des triangles dramatiques et explorons joyeusement le triangle dharmatique, qui booste, régénère et puise dans les ressources de la rivière de la Vie sans jamais les épuiser. Même si…

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Hormones en folie

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