Pour stimuler l’immunité, booster le moral ou encore prévenir certains cancers et maladies cardio-vasculaires, la vitamine D est notre alliée. A condition de bénéficier d’un apport suffisant! Or, c’est rarement le cas en hiver. Le naturopathe Didier Le Bail nous conseille sur les solutions à adopter.
Quels aliments privilégier pour faire le plein de vitamine D ?
Didier Le Bail : Tout d’abord, il faut savoir que les apports journaliers recommandés (ou AJR) par le Conseil supérieur de la santé (CSS) belge, fixés entre 400 et 600 UI, ne couvrent qu’environ un dixième des besoins quotidiens réels d’un organisme adulte en bonne santé, soit autour de 4000 UI. L’alimentation ne suffit pas pour atteindre ces taux. Certes, les poissons gras sont riches en vitamine D (100 g de saumon fumé apportent ainsi environ 400 UI), mais il faudrait en consommer des quantités colossales pour combler ses manques en vitamine D !
Comment savoir que l’on manque de vitamine D ?
D.L.B. : Pour connaître son taux de vitamine D, il suffit d’un dosage sanguin. Mais en hiver ou au début du printemps, il y a de très fortes chances que vous soyez carencé, il n’y a donc pas besoin d’établir un dosage initial. Je recommande de suivre une cure d’attaque (de l’ordre de 4 000 UI maximum par jour pendant 2 à 3 mois) puis de réaliser un dosage à l’issue de la cure pour savoir où en est son taux, et décider alors s’il faut poursuivre ou arrêter la cure, ou modifier les doses quotidiennes.
Aujourd’hui, on préconise un taux plasmatique en vitamine D de 30 ng/ml. Or 8 Belges sur 10 sont en dessous de ce seuil. D’autre part, les publications récentes prouvent qu’on peut avoir un avantage santé à avoir un taux plasmatique de 40 à 50 ng/ml.
Peut-on, en s’exposant au soleil, synthétiser plus de vitamine D ? Si oui, comment faire ?
D.L.B. : Oui, une exposition sécuritaire au soleil permet à elle seule de couvrir plus de 90% de nos besoins en vitamine D. Une chose à savoir : la peau fabrique la vitamine D à partir du moment où elle peut recevoir des U VB. Des rayons qui peuvent surtout être captés quand le soleil est haut dans le ciel, soit entre 11h et 16h environ. Or ce sont précisément les heures pendant lesquelles les dermatologues conseillent de ne pas s’exposer pour prévenir au maximum les risques de cancer de la peau. De quoi s’y perdre ! En réalité, tout est question de nuance et de responsabilité : oui, nous avons besoin de soleil pour notre vitamine D mais il convient, bien sûr, de faire attention. D’autant que pour synthétiser la vitamine D, il faut s’exposer sans filtre solaire. Je conseille donc de privilégier des moments où le soleil est haut dans le ciel et de s’exposer un peu (5 à 15 minutes), mais souvent, et sans jamais tomber « dans le rouge ». L’idée est de faire des réserves pour l’hiver, même si ces « stocks » ont une durée de vie très limitée (au bout de deux mois, nous aurons déjà perdu la moitié de nos réserves !). C’est pour cela qu’il est forcément nécessaire de se tourner vers la supplémentation au cœur de l’hiver.
De la vitamine soleil pour toute la famille !
Une carence en vitamine D est bien plus fréquente qu’on ne le pense ! Peu importe la saison ou l’âge, au moins 8 personnes sur 10 manquent de vitamine D en Belgique. Pour celles et ceux qui souhaiteraient optimaliser leur taux de vitamine D, des compléments associés à une huile végétale pressée à froid sont disponibles en pharmacie pour toute la famille.
En plus, bonne nouvelle : Une promo de D-Pearls 1520 100+20 capsules gratuites est actuellement disponible dans votre pharmacie. Demandez le code CNK correspondant 3375-037.
PLUS D’INFOS ?
Dans le livre de Didier Le Bail : « Et si vous manquiez de vitamine D ? » (Éditions Mosaïque-Santé)