10 questions à poser à son banquier

Avant de s’en remettre à un(e) conseiller/ière pour gérer son argent et lui confier les détails de sa vie privée, il est important de le/la rencontrer…

Une confiance sans bornes est estimable’, disait Mirabeau. Une citation qui tombe à pic lorsqu’il est question d’aborder la relation que l’on développe avec son/sa banquier/ère. En un rendez-vous convenu et 10 questions poin-tues, testez votre capacité à tisser des liens  basés sur la franchise et la transparence.

1. Qui est vraiment votre personne de contact ?

La personne qui va vous aider à gérer votre argent et à l’investir va devoir connaître des détails de votre vie, vos habitudes… Il est normal que vous en sachiez un peu plus, vous aussi. « Quelle est son expérience, quelles sont ses spécialités, reçoit-il/elle régulièrement des formations ? », explique Veerle Haenebalcke, Managing Director/Head of Distribution chez Deutsche Bank. Tentez de vous cantonner à des choses essentielles, ne vous laissez pas distraire par des choses qui, pour l’heure, ne le sont pas. Vous aborderez vos passions communes plus tard…

2. Quelles sont les qualités de cette banque, sa valeur ajoutée  ?

« Si vous êtes déjà client/e, il est bon de se le faire rappeler de temps en temps. Et si vous pensez le devenir, c’est essentiel. Quelle est la plus-value de cette banque en particulier ? Qu’a-t-elle de différent à proposer ? » poursuit Veerle. Vous avez forcément été influencé/e par la publicité, les conseils recueillis auprès de vos amis. Assurez-vous que ce que vous recevrez correspond à ce qui vous a intéressé/e et séduit/e.

3. Comment vont se passer vos échanges ?

« Est-ce que vous pouvez joindre votre conseiller quand vous voulez ? Par téléphone, par e-mail, via les réseaux sociaux ? La disponibilité est aussi un critère à tester. » Il est important de pouvoir fixer des rendez-vous réguliers, autant que nécessaire, selon vos besoins, pour vous rassurer quant à des questions spécifiques, mais aussi pour anticiper certains changements dans le cours de votre vie. Rien ne remplace jamais un contact direct. Vous ne devez jamais sentir que vous le dérangez et êtes en droit d’exiger une réelle attention portée à vos questions.

4. Est-ce que votre « portefeuille bancaire » actuel est en ligne avec vos objectifs ?

« Ces objectifs, il faut d’abord les (re) définir : quel est votre horizon de placements, quels sont les risques financiers que vous encourez lors de vos investissements, quels sont vos projets ? Vous n’allez pas vous comporter, financièrement parlant, de la même manière si vous voulez acheter un bien, si vous voulez prévoir un beau voyage ou si vous avez envie d’investir de l’argent pour obtenir un bon rendement. », insiste Veerle. « C’est une question très large, mais c’est vraiment la première chose qu’il faut aborder ». C’est le moment de lister vos rêves les plus fous et, pourquoi pas, d’envisager de prendre un tournant dans vos habitudes. Faire coïncider vos finances et votre style de vie est un effort nécessaire…

5. Est-ce que les produits bancaires dont vous disposez dans  votre portefeuille sont de bonne qualité ?

Même si l’exercice vous effraye, il est important de pouvoir prendre connaissance, auprès de votre conseiller/ière des meilleurs produits bancaires du moment. Ceux qui offrent de bons rendements. « Il faut oser demander si les produits bancaires « maison », proposés par les banques traditionnelles, sont suffisants. Est-ce que votre banque actuelle peut aussi vous proposer les meilleures solutions du marché ? Est-ce que vous allez obtenir un conseil très large, y compris sur des produits qui sont émis par d’autres institutions financières ? », indique Veerle. Vous avez donc tout intérêt à être exigeant/e, à pousser plus loin votre réflexion et  votre vision. Et pour cela, vous devez être accompagné/e et être convaincu/e de l’impartialité et de la bienveillance de votre conseiller/ière.

6. Quels sont  les frais  de gestion ?

« Les frais de gestion de votre portefeuille sont élevés ? Pourquoi ? Y a-t-il des frais d’entrée pour investir dans des solutions de placements ? ». Il peut arriver que ces frais liés à la bonne tenue de votre portefeuille s’avèrent exorbitants. En vous y intéressant dès maintenant, vous pourrez les réduire, les adapter et être totalement informée. Pas de risque donc de vous étonner en fin d’année…

7. Allez-vous bénéficier d’un suivi actif de votre portefeuille ?

« Quand l’un de vos produits bancaires subit une modification, quand quelque chose n’est plus tout à fait en ligne avec vos objectifs, est-ce que la banque va prendre l’initiative de vous contacter ? ». Votre conseiller/ière doit se montrer réellement proactif/ve, pour veiller en permanence à vos intérêts. Vous ne pouvez pas être partout, tout le temps. Déléguer, c’est aussi avoir l’esprit tranquille.

8. Votre conseiller/ière va-t-il/elle également gèrer le suivi des produits acquis dans une autre banque ?

Si vous transférez votre portefeuille d’une banque à une autre, il ne faudrait pas que vos nouveaux conseillers négligent certains de vos avoirs. « Vous devez pouvoir obtenir un conseil sur un large éventail de produits. C’est le cas chez Deutsche Bank. Nous proposons une analyse globale. Il est important pour pouvoir donner de bons conseils, d’accompagner les choix  de chacun et de les compléter. », insiste Veerle.

9. Pouvez-vous compter sur de bons conseils lorsque vous faites face aux aléas de la vie ?

Votre banque ne pourra jamais se substituer à vos proches lorsqu’il s’agit de vous soutenir moralement. Mais si par malheur vous venez à divorcer, à faire face à la disparition d’un proche ou à un bouleversement professionnel, vous devez pouvoir compter sur quelqu’un qui vous apportera les conseils financiers appropriés. « Vous devez pouvoir obtenir un rendez-vous rapide et vous décharger des questions pratiques lorsque vous avez de  grosses sources de stress ou d’importantes émotions à gérer… ». Se concentrer sur l’essentiel, prioritiser et savoir que pendant ce temps nécessaire à la reconstruction de vous-même, vos avoirs sont gérés, c’est un vrai soulagement.

10. Et si vous manquez réellement de temps ?

Il est alors d’autant plus important de vous assurer que votre banque – ou celle vers laquelle vous vous dirigez – propose des solutions pour vous soulager.  Vous devez pouvoir déléguer la gestion de vos avoirs à des spécialistes qui s’occupent alors de votre portefeuille et vous transmettent des reportings réguliers. Si c’est le cas, c’est que vous avez fait le bon choix !

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Cette rubrique a été réalisée en étroite collaboration avec Deutsche Bank.
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