Mesdames, quelle est votre relation au pouvoir?

Où vous situez- vous sur une échelle de 1 à 10, le 1 étant: « Je n’aime pas la notion de pouvoir donc je ne le recherche pas« , et 10 étant « J’aime le pouvoir« , avec au milieu « Je ne suis pas confortable avec la notion de pouvoir mais je sais que je dois faire avec » ?

Par Daniëlle De Wilde, coach en leadership, conférencière et facilitatrice de rituels contemporains au BAO Group.

Comparé à un bon nombre hommes qui s’attribuent assez rapidement un 10, peu de femmes choisissent le « J’aime le pouvoir« , associant le pouvoir avec de la domination, l’oppression, l’inégalité,… le pouvoir « SUR ». Mais si on creuse plus en profondeur et qu’on les invite à envisager la notion en pouvoir « DE» – le pouvoir d’accomplir des objectifs, de réaliser une vision, d’ouvrir des possibilités,… – alors une majorité de femmes dit : oui, j’aime le pouvoir! Celui d’innover, d’exprimer, d’apporter sa pierre à l’édifice d’un monde meilleur, pour soi, sa famille, sa communauté, la Terre.

Le pouvoir « SUR » engendre l’oppression, le pouvoir « DE » active le leadership. Et il est plus que temps que les femmes lâchent leurs freins internes en matière de leadership. Temps qu’elles prennent leur juste place dans les organisations afin d’être des leaders authentiques: des personnes ayant le pouvoir de privilégier une culture d’expansion et non d’oppression, de contribuer à un monde d’interconnexion avec l’intention positive de créer une vie saine et équilibrée pour tous.

Après les évènements du 11 septembre, un groupe de leaders s’est constitué : le Conseil International des Treize Grands-mères indigènes, porteuses du message que l’éveil de la conscience sera porté par les femmes pour le bien de toutes formes de vie sur cette terre. Ces dernières sont donc invitées à se rassembler dans la prise de conscience de l’importance du féminin et pour le respect des traditions ancestrales liées à la terre. La solidarité féminine, le mentorship et les cercles de femmes s’inscrivent complètement dans ce mouvement du renouveau de la spiritualité, du sens, qui secoue la société. Si nous voulons endiguer l’épidémie de mal-être et de burnout, il est plus que temps d’inventer ou de réinventer un modèle basé sur l’égalité tout en capitalisant sur les différences. Pour adoucir la société de consommation qui pousse toujours à plus de performance, de faire, les femmes – et les hommes! – sont invités à redécouvrir le féminin. «Etre» (principe féminin) et non toujours «Faire» (principe masculin). Ces deux principes sont complémentaires, à chacun d’entre nous de les accueillir en son sein.

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