Rumeurs et petits jours, ou rire et réfléchir sur le malaise de notre civilisation

Après Le Signal du promeneur, le Raoul collectif poursuit sa réflexion autour des relations entre l’individu et la communauté. Jusqu’au au 2 octobre 2016 au Théâtre National– Grande salle
Spectacle 20h15 – Mercredi 19h30 – Dimanche 15h

Le spectateur est ici le public d’une émission radio. Dans une atmosphère enfumée rappelant les années’70, un groupe de chroniqueurs se réunit autour d’un projet commun : dénicher de la beauté. A l’heure de la 347ème émission, ce projet est-il devenu trop désuet au regard du monde qui les entoure ? Il est en tout cas mis à mal d’entrée de jeu par l’annonce d’une décision venue d’en haut…La cohésion et l’idéal du groupe, et à travers lui le langage et les idées, sont alors mis à rude épreuve. Mais de quoi cette épreuve est-elle le nom ? Restent aux chroniqueurs leur liberté de ton et la mise en mouvement d’une pensée chorale pour espérer déconstruire ce qui les contraint, et y résister coûte que coûte.

Fidèle à sa mise en scène inventive construite à partir du plateau, le Raoul nous propose un spectacle à la fois fertile et ludique, visuel et libératoire. La pièce s’attaque, en creux, aux dérives de notre société rationnelle et matérialiste. Et cette création d’envoyer une pelletée de grains de sable dans la mécanique du monde contemporain, entre conformisme et pensée dominante.

Plus d’infos sur www.theatrenational.be

« … Le Raoul Collectif, après le triomphe de son premier spectacle Le Signal du promeneur, a réussi le délicat virage vers un second opus. ‘Rumeur et petits jours’ parvient, à nouveau, à marier la réflexion politique sur le malaise de notre civilisation avec une mise en scène drôle, foutraque, pleine de surprises. On rit et on réfléchit… » La Libre Belgique Guy Duplat – Nov ‘15

« Plutôt que de sombrer dans une attitude nostalgique qui viendrait à regretter l’époque où l’on pouvait encore croire aux grandes idéologies « alternatives », le Raoul Collectif nous suggère de reprendre d’abord notre pouvoir sur le langage, premier et indispensable instrument de la pensée comme de la soumission, de tenter de nous émanciper des idées préconçues pour nous, des expressions toutes faites et des formules qui nous enferment dans une réalité qu’on croit incontournable. » Mouvement Valentine Bonomo – Nov’15
© Céline Chariot  – DUREE : 80’

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