La méthode de Jean Mahaux, la photothérapie d’estime de soi ( PES )®

Photographe belge de longue expérience Jean Mahaux a développé une expertise en photothérapie, discipline visant à se réconcilier avec l’image de soi, reconnue par une étude de l’UCL Louvain, publiée en 2020.

Régulièrement, des client∙e∙s lui sont envoyé∙e∙s par des psychologues et des sexologues. « Des femmes surtout, qui ont besoin d’outils pour se renforcer et se protéger ». Avec une longue pratique de la photographie de portraits au naturel, Jean Mahaux a pu observer que les femmes sont généralement plus sensibles à la possibilité d’un changement. « Après avoir eu des enfants, s’être occupées de leur famille, avoir mené de front une carrière, elles ont souvent envie d’autre chose, et leur compagnon ne perçoit pas toujours leur manque d’épanouissement. C’est à ce moment-là, souvent, qu’elles font appel à mes services, lorsqu’il y a un équilibre à réinventer. Celles qui viennent me trouver sont demandeuses d’une évolution. Dans mes images, il est question de féminité assumée, mais jamais de sexualité, même si elle est parfois inscrite en filigrane dans la démarche de concilier, et de se réconcilier avec son corps. Parfois, il s’agit d’aider des adolescents à accepter un corps qui change. Au fil des années, j’ai recueilli de très nombreux témoignages de bénéfices que photothérapie ( PES )® a apporté aux photographié∙e∙s ».

Des saisons plus sujettes aux remises en question

Au début de l’été, il est fréquent de se confronter à la sempiternelle question du maillot de bain. Le photographe souligne : « dans la démarche d’une séance de photothérapie, la beauté physique n’a pas vraiment de pertinence, puisque se réapproprier son corps, apprendre à s’aimer, à séduire, n’est pas une donnée objective. Il existe des études fiables sur photothérapie ( PES )® et sur son impact dans l’estime de soi, qui est à la base du bien-être, que ce soit dans le travail ou dans la vie intime. C’est la fondation d’une construction saine ». En l’occurrence, la photo sert à mettre en place une visualisation de soi : on voit l’image, mais finalement, la lumière vient de l’intérieur. Les photos ne sont pas retouchées, elles ne sont jamais manipulées : un parti pris atypique pour un photographe professionnel, « qui permet de décupler le bénéfice dans le regard du modèle, et est souvent à l’origine d’un déclic. Les clichés sont pris sur fond blanc, exclusivement en lumière naturelle, on ne triche pas, et on se voit tel∙le que l’on est vraiment ».

Un processus durable

La séance dure toute la journée, le temps que le corps intègre la sensation de sa force et de sa confiance. « Toutes ses mémoires sont activées, et le regard sur soi est modifié, dans un sens positif, pour longtemps. Cet éveil, visuel et émotionnel peut se ressentir chez certaines personnes jusque dans l’estomac. On en ressort renforcé, plus disposé à se mettre à l’écoute de soi, et on n’accepte plus les regards ou les attitudes qui manquent de bienveillance. Globalement quand on se sent bien avec son corps, on profite de son rapport aux autres ». La philosophie de Jean Mahaux : « notre corps est notre meilleur allié. Il faut entretenir une relation apaisée avec lui, accepter tout le bien qu’il nous fait, lui en être reconnaissant, et ne pas exiger une inatteignable perfection, qu’on n’attendrait pas de notre esprit ». Une démarche libératrice pour pouvoir ensuite, au quotidien, prendre sa place comme on l’a prise devant l’objectif, « et y prendre plaisir ».

Cet article a été réalisé en étroite collaboration avec Jean Mahaux. www.phototherapie.be

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